Avant d’aborder le sujet du mois, qui je vous le rappelle est celui de la formation, il fallait que je vous raconte le pourquoi du comment… je suis tombée amoureuse du mot partage. Cela m’amène aujourd’hui à donner des formations autant à des élèves qu’à des entrepreneurs ou des porteurs de projet qui veulent aller plus loin dans leur apprentissage de la communication.
Mes maîtres de stage
J’avoue que c’est difficile de trouver les mots justes tellement je suis reconnaissante envers mes anciens maîtres de stage. Ils ont joué toute une différence dans mon envie d’oser être une meilleure professionnelle, un peu plus chaque jour.
Que ça soit en hôtellerie-restauration avec Isabelle et Stéphane à l’Hôtel Astoria (managé à l’époque par Sofitel Benelux) à Bruxelles en 2006, ou en relations publiques avec Ariadna au Pershing Hall en 2008 et Vanessa & Céline chez Ketchum Paris en 2009, ils ont tous été des piliers de mon envie d’être moi aussi une future manager à l’écoute et différente. De chacun d’eux, j’ai appris des aspects de la vie professionnelle et des façons de manager différentes et complémentaires.
C’est à la fin de mes études en Septembre 2009 que je me suis rendue compte que quelque part, mes maîtres de stage avaient été là pour me faire aimer le monde professionnel, et surtout me faire comprendre ce que voulait dire le mot partage. Je ne dis pas que mes stages ont été faciles, loin de là, mais j’ai appris bien plus grâce à eux, en étant sur le terrain, plutôt que devant une feuille de papier. Car c’est tout là l’enjeu du mot partage, c’est de transmettre à la personne qui est en face un savoir être et un savoir faire, même si celui-ci n’est pas forcément intéressé par ce que vous racontez de prime abord.
Ma première stagiaire
Quelques années plus tard, alors que j’étais à Montréal, je me suis mise à la recherche d’une ou d’un stagiaire pour m’aider dans les différentes tâches quotidiennes que je devais faire pour les clients dont j’avais la charge. Nous étions à l’automne 2011.
Ma première stagiaire se nomme Martine. Elle était à l’époque novice dans le monde des communications et je devais la former avant de pouvoir lui laisser gérer quelques tâches de façon autonome. C’est à partir de ce moment-là que j’ai repensé à mes propres stages et la patience que chacun de mes maîtres de stage ont eu avec moi.
Former quelqu’un, c’est aussi prendre le temps d’adapter son discours, sa méthodologie mais aussi son management.
Martine a été la première personne que j’ai dû manager, alors qu’elle-même était manager le reste de la journée. C’est la particularité des stages au Québec, ils peuvent se dérouler sans convention de stage et avec des horaires adaptés au stagiaire, car non rémunéré pour la plupart. Une mission qui aurait pu être périlleuse, mais en fait, j’ai vite compris qu’un stagiaire doit être considéré comme un membre à part entière de l’équipe pour aller de l’avant.
De plus, Martine avait près de 10 ans de plus que moi. Quel intérêt avais-je à me comporter comme un petit chef ? Aucun. J’ai donc compris très vite que mon mode de management devait se baser sur le respect mais surtout sur la compréhension de l’autre afin de lui transmettre au mieux mon savoir.
Oui oui, votre façon de manager une équipe a une conséquence de la formation de votre équipe. Vive la collaboration positive et encourageante, stop aux petits chefs qui ne savent pas reconnaître les talents des autres. Ça sent l’expérience vécue non ?
Mes autres stagiaires à Montréal
Puis Martine a décidé finalement de retourner à son emploi précédent, je me suis donc concentrée à trouver un nouveau stagiaire ou une nouvelle stagiaire. Il y a eu donc mois après moi : Mina, Charlotte, Jessica, Yara, Isabelle, Véronique, Émilie, Léa, Blandine, Aurélie, Marie et Marie. Que des filles, les RP sont désertées par les hommes.
Toutes mes stagiaires ont été chacune à leur manière, une nouvelle raison supplémentaire d’aimer former. Elles sont toutes uniques. Je garde d’excellentes relations avec beaucoup d’entre elles. Certaines sont des amies. Car oui, je crois en l’amitié au travail, à 100%. Du moment où il y a du respect des deux côtés. Et je sais que sur ce point, beaucoup ont du mal à comprendre ce point.
D’un côté, devoir former, chaque 3/6 mois, une nouvelle stagiaire a été aussi une forme de challenge. J’ai essayé de mettre en place des procédures, comprendre quelle était la méthode la plus appréciée dans l’apprentissage de nouvelles tâches en communication, mais aussi de quelle façon on peut laisser aussi la réalité professionnelle de l’autre, améliorer sa formation. Vous comprenez ? En effet, je crois qu’il n’existe pas 1 seule et unique méthode de former une personne mais bien de nombreuses. Et c’est grâce à chacune de mes stagiaires que j’ai appris cela.
D’ailleurs, d’ici quelques semaines, vous allez voir un nouveau type d’articles arriver sur le blog. Je vais vous présenter mes anciennes stagiaires. Car elles ont toutes un talent fou, et quelques unes sont aussi des travailleurs autonomes.
Mes débuts en temps que professeur intervenante
J’ai véritablement pris le pas d’aller vers la formation, sans vraiment m’en rendre compte, en Août 2014. Je suis rentrée en urgence en France, mon visa travail a été refusé, je vous en parlerai dans un mois dédié au travail à l’étranger, et j’ai donc contacté mon ancienne directrice pédagogique de l’ISCOM Montpellier. Elle m’a proposé un cours de 3ème année en communication événementielle. J’ai dit oui tout de suite. J’allais donc enseigner pour la première fois de ma vie. Dans ma tête, c’était le feu d’artifice.
Je ne savais pas qu’à ce moment-là, je signais le début d’un vrai moteur de vie professionnelle.
On ne va pas se mentir, mes 3 premiers cours ont été une vraie catastrophe. Rien n’était vraiment construit. Je manquais d’un support professionnel et je faisais plus un cours sur ma propre expérience qu’un cours général, avec des exemples terrain. J’ai changé ma perspective très vite, et finalement, j’ai trouvé une nouvelle méthodologie. Car oui, la méthodologie et la rigueur sont deux notions importantes quand vous donnez une formation à plusieurs personnes. Ceci était donc mon plus gros changement par rapport aux stagiaires qui elles, ont toutes eu une formation individuelle.
Ma stagiaire en Alsace
Puis, je suis partie en Alsace pour environ un an, dans un cadre non exploité à ce moment-là, l’annonceur ! Pour ceux qui ne le savent pas, en communication, il y a les agences-conseil et les annonceurs. Au Canada, je n’avais travaillé qu’en agence-conseil, il était temps que je découvre à nouveau le monde de l’annonceur (mes premiers stages étaient chez l’annonceur).
Je me suis retrouvée au milieu d’une grosse machine. Clairement. Les procédures à grande échelle et les ordres/ objectifs/ conseils venant de toute part, c’est un peu le calvaire d’une personne comme moi qui aime la personnalisation poussée à son maximum et l’ultra-efficacité dans les relations avec les prescripteurs, qui prennent effectivement beaucoup de temps. J’ai donc dû comprendre par moi-même beaucoup de notions, car finalement mon poste était vraiment différent de l’annonce à laquelle j’avais répondu. J’avais beaucoup de liberté quand j’étais sur le terrain, et finalement beaucoup moins une fois arrivée au bureau.
Quand j’ai enfin pu engager une stagiaire, je suis tombée sur une perle se nommant Fanny. Dans notre bureau, nous avons pu travailler selon nos règles du jeu, le respect et la transmission. J’ai appris des choses, même si j’étais sa manager. Et c’est ça qui est formidable. J’ai aimé toutes les grosses épreuves auxquelles nous avons dû faire face (car oui clairement, je peux employer ces mots, au vu les bombes nucléaires qu’on a dû gérer), car elles ont renforcé encore plus mon combat pour un management positif et une formation qualitative.
La suite logique
Et c’est sur ce point que j’ai rebondi quand j’ai créé mon plan d’affaires. Je voulais absolument transmettre mon savoir-être et savoir-faire en communication, dans mes spécialités, tout en gardant un vrai échange avec le stagiaire (car c’est comme cela que l’on nomme une personne qui se forme même si elle n’est plus étudiante).
Le partage, la formation, la transmission… des notions qui parlent à mon cœur de professionnelle de la communication afin de faire en sorte qu’il y ait une vraie sauvegarde de la qualité au détriment de la quantité. C’est un peu mon cheval de bataille, si l’on peut dire ça comme ça.
Chacune de mes formations sont donc des moments où il y a un vrai partage avec le stagiaire, tout en pouvant changer de méthodologie au milieu d’un exercice. Surtout quand je me rends compte que le stagiaire a besoin d’un apprentissage visuel ou dans l’action.
Je vous laisse donc découvrir toutes mes formations disponibles actuellement en cliquant ici. Je vous reviens dans quelques jours avec des articles toujours sur le sujet du mois de Février 2018 : La formation !
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Photo par Philipp Berndt via unspalsh
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