Blandine Muller - Fondatrice de Boon and Jas, blog art de vivre et Boon Communication, où elle agit en tant que freelance en communication en Alsace et dans toute la France

Après le premier article vous présentant Marie Burcklé, une de mes stagiaires 2014 de ma période montréalaise, j’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui Blandine Muller.

Blandine est arrivée au printemps 2013 dans mon service de l’agence où j’étais directrice des RP à Montréal. Cette jeune femme est d’une douceur incroyable. Réfléchie et structurée, elle était bien plus qu’une simple stagiaire pour moi et je crois bien que mon petit doigt me dit que son stage a été bien plus qu’un simple stage. En effet, cette année-là, deux de mes stagiaires ont développé une amitié absolument incroyable et dans ce duo, se trouve Blandine.

Je crois en l’amitié au travail ! C’est d’ailleurs durant cette période que j’ai commencé à travailler au sein de ce service avec Laura, une de mes anciennes camarades de classe qui est devenue ma collaboratrice #1 du service.

Je vous assure que la période où Blandine était dans le service, l’ambiance était explosive ! Alors, j’ai dans ma tête encore la liste de nos succès et de nos fous rire ! Alors c’est avec un immense plaisir que je vous présente aujourd’hui Blandine comme il se doit !

Quel a été ton parcours depuis le stage où nous nous sommes rencontrées ?

A l’époque du stage, j’étais en deuxième année de DUT Information-Communication. A mon retour en France, j’ai continué mes études avec une licence Chargée de communication à l’IUT de Mulhouse. Une fois diplômée, il était temps pour moi de trouver du travail. J’ai répondu à des offres, envoyé des CV de façon spontanée tout en étant caissière dans un supermarché pour pouvoir subvenir à mes besoins. 6 mois plus tard et après avoir répondu à une offre de responsable communication, j’étais embauchée à l’IUT de Mulhouse, là où j’avais terminé mes études… qui l’eut cru ! Près de 3 ans plus tard, la communication institutionnelle avait eu raison de moi : je m’ennuyais et n’étais pas épanouie sur ce poste. J’avais besoin de thématiques plus fun, de liberté dans ma créativité… un peu précipitamment mais sans aucun regret, j’ai quitté cet emploi pour me mettre à mon compte.

Es-tu toujours amoureuse de la communication ?

Toujours oui, même si ma façon de travailler a beaucoup évolué. J’aime la communication quand elle n’est pas commerciale : j’aime l’honnêteté, les jolies choses simples et naturelles qui n’ont pas besoin d’être embellies par des procédés de communication douteux. Le fait d’être ma propre boss me permet de choisir ma clientèle et c’est un vrai luxe de pouvoir travailler avec des gens que j’apprécie et qui ont des vraies belles choses à mettre en valeur.

Que fais-tu aujourd’hui comme boulot ?

Comme dit plus haut, je suis freelance dans la communication. J’ai toujours adoré la polyvalence de ce domaine et j’en ai fait mon métier : je suis une chargée de communication indépendante. J’ai plusieurs cordes à mon arc qui me permettent de proposer mes services aussi bien en stratégie de communication qu’en graphisme ainsi qu’en rédaction de contenus et en community management. Je suis également conseillère en vente à domicile pour la marque Partylite qui crée des bougies et des accessoires de décoration.

Quels sont tes conseils pour les lectrices qui souhaitent ouvrir elles aussi leur propre entreprise ?

Osez ! Et ne vous posez pas trop de questions. On m’a souvent dit que j’étais courageuse de me lancer, mais honnêtement devenir auto-entrepreneur est une chose très facile en 2018. J’ai eu la capacité de créer mon site internet et mon logo moi-même ce qui m’a permis de ne pas avoir d’investissement de départ (d’autant plus que je travaille de la maison). Ce qui a été le plus difficile a été d’élaborer mon offre de prestations et d’évaluer mes tarifs… d’ailleurs encore maintenant il m’arrive d’ajuster et d’affiner tout ça. Quoi qu’il en soit, devenir freelance est une aventure formidable, qui m’aura appris beaucoup de choses sur moi, sur les autres et sur la vie en générale. D’ailleurs la vie est trop courte pour ne pas faire ce qui vous anime. Je crois que je ne pourrais plus retourner dans un système classique… j’ai un cœur d’entrepreneur et je ne compte pas m’arrêter là.

Quelle est pour toi la force d’un management positif ?

L’écoute, l’ouverture d’esprit et l’humour (créer une ambiance de travail détendue et agréable). J’ai moi-même eu plusieurs stagiaires et 2 personnes à manager dans mon ancien boulot. Je ne suis pas un leader, car je suis quelqu’un qui travaille de façon trop personnelle et dans ma bulle. Mais mes relations se sont toujours très bien passées car je m’efforçais à faire preuve des 3 qualités citées au-dessus. Et puis il faut dire que j’ai eu des super maîtres de stage (dont toi Charlotte) que je n’oublierai jamais et qui ont été de beaux exemples de réussite et de management positif.

As-tu des projets en dehors de ton boulot ?

J’ai eu quelques années compliquées depuis le stage. Des événements et des décisions personnelles difficiles à passer. Aujourd’hui je suis heureuse dans ma vie professionnelle et personnelle, et j’ai juste envie de profiter de tout ça. Passer du temps avec ma famille, mes amis et mon chéri. J’aimerai beaucoup retourner à Montréal et en profiter pour faire un tour du Canada ou de la côte Est des États-Unis. Du coup je suis motivée pour travailler beaucoup et pouvoir m’offrir ces instants et ces souvenirs si précieux.

Le mot de la fin…

Merci Charlotte ! Tu es une belle personne. Si je suis là où je suis aujourd’hui, c’est en partie grâce à toi et à ta façon de m’avoir transmis tes belles valeurs de communicante et ton goût pour l’entrepreneuriat.

Son agence de communication, Boon Communication et son blog, Boon and Jas.

Photo personnelle fournie par Blandine.