Aujourd’hui, en cette journée internationale de la femme, j’ouvre une nouveauté sur ce blog : Les rencontres avec mes anciennes stagiaires. Il faut dire, que j’ai eu la bénédiction d’avoir des stagiaires absolument extraordinaires depuis 2011. Attention, je ne veux pas dire par là que tout a toujours été merveilleux au pays des bisounours. Mais il est vrai que mutuellement, nous nous sommes apportées des nouvelles compétences, nous avons grandi professionnellement et surtout, nous avons franchi des barrières que nous nous étions peut-être mises nous-même.
Je vous ai indiqué le mois dernier à quel point, mes anciennes stagiaires ont été un point clé dans mon envie de former et qui est une réalité aujourd’hui. Alors pour les mettre en avant, car elles sont talentueuses, je vous les présenterai… Les unes après les autres, à travers quelques questions.
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Nous commençons donc avec Marie Burcklé. J’ai fait la connaissance de cette bombe d’énergie en 2014 dans l’agence où j’étais directrice des relations publiques modernes. Oui oui, nous avions décidé d’appeler ça comme ça car c’était un mélange entre les RP traditionnelles, les RP digitales et le marketing d’influence. A l’époque, c’était novateur, alors il fallait bien trouver un nom ! Je tiens à préciser un point. Quand j’ai reçu le CV et la lettre de motivation de Marie, j’ai vu ISCOM Montpellier et elle a été prise directement. Je connaissais la formation, ayant moi-même été formée là-bas… Pas la peine de vous dire qu’en plus avec sa détermination, ça ne pouvait qu’être une collaboration gagnante. Et effectivement, elle l’a été. Nous avons beaucoup travaillé, beaucoup rigolé et surtout mis en place des sacrées campagnes.
Depuis cette date, nous sommes amies et nous nous voyons dès que nous le pouvons un peu partout en France : Montpellier, Paris, Obernai… Avec Marie, nous avons un point commun, nous avons la bougeotte !
Je vous laisse donc découvrir Marie.
Quel a été ton parcours depuis le stage où nous nous sommes rencontrées ?
Depuis le stage, c’est à dire en 2014, j’ai réalisé 3 autres stages : un en tant que chargée de communication pour une association qui œuvre dans le handicap mental, et deux en tant que chef de projet/assistante chef de projet événementiel dans le sport. Après avoir terminé major de promotion de mon master à l’ISCOM Montpellier, j’ai poursuivi avec un MSc « International Sport & Event Management » pour me spécialiser dans le sport, domaine qui me passionne.
Que fais-tu aujourd’hui comme boulot ?
Aujourd’hui, je suis responsable communication pour un imprimeur, à Strasbourg, à la maison. Je n’avais pas du tout prévu de revenir « chez moi », mais la vie m’a fait y retourner pour le moment et j’en suis très heureuse ! Comme quoi… partir pour mieux revenir.
As-tu des projets en dehors de ton boulot ?
En dehors du boulot, je suis auto entrepreneur et j’aide quelques personnes sur leur communication (ma mère qui s’est lancée dans le coaching, une amie qui se lance dans la cuisine à domicile, etc.). En plus de ça je m’occupe bénévolement de la communication pour un beau tournoi de hand à Strasbourg ce qui m’occupe bien. Et en plus de ça (oui, « toujours plus », c’était même mon surnom à mon dernier stage…) je monte (du moins j’essaye) un projet d’événement sportif. On y croit !!! Faire 36 000 choses en même temps, c’est la seule manière pour moi de faire quelque chose, si je ne suis pas occupée chaque seconde de ma journée je m’ennuie très vite.
Es-tu toujours amoureuse de la communication ?
Bien sur, la communication est une vraie passion pour moi, je ne sais même pas ce que je pourrais faire d’autre. J’aime en plus de cela m’instruire au quotidien sur ce métier qui évolue tellement vite. Dans mon emploi actuel, j’ai l’immense chance de pouvoir participer à des salons sur divers sujets à la communication pour améliorer mon travail. Étant seule à mon poste, j’applique le « test & learn » pour avancer efficacement. Ne pas avoir peur de « mal faire » ; si cela ne fonctionne pas, au moins vous aurez essayé et vous pourrez vous améliorer.
Quelle est pour toi la force d’un management positif ?
De par mes valeurs et mes expériences, je crois fondamentalement en la force du management positif. Il y a, certes, des personnalités qui ont besoin d’être bousculées pour être touchées dans leurs égos et avancer plus fort. Malgré tout, cela peut se faire dans la bienveillance et surtout dans le respect de l’autre. Sans ce respect, je ne pense pas que l’on puisse construire une structure saine et durable, ce qui aura des externalités négatives sur l’entreprise en elle-même.
As-tu aujourd’hui des stagiaires ? Qu’est ce qu’il te plaît dans le rôle de maître de stage ?
Je vais avoir une stagiaire d’ici quelques semaines, pour la première fois ! Ce qui m’a le plus surprise, c’est mon entourage (ceux de mon âge) qui ont spontanément répondu en me disant : « Oh génial, tu pourras enfin prendre ta revanche et martyriser quelqu’un à ton tour. » Je trouve ça triste qu’on en soit arrivé là, et je pense que c’est un véritable problème. Trop de personnes prennent des stagiaires pour se décharger de ce qu’ils n’ont pas envie de faire, voire se voient assigner des stagiaires dont ils n’ont pas envie/besoin et leur font sentir. Un stage est tellement plus qu’une obligation pour valider un cursus ! C’est une opportunité énorme de mettre un pied dans la vraie vie, d’appliquer ce qu’on a appris à l’école et d’apprendre de quelqu’un de plus expérimenté que soi. J’aspire à faire tout ce qui est mon pouvoir pour que ma stagiaire passe un stage aussi formateur (que ce soit sur le plan professionnel ou humain) que celui que j’ai eu l’immense chance de faire à Montréal.
Le mot de la fin…
Le mot de la fin, c’est pour toi Cha ! Merci, infiniment et avec toute mon honnêteté, pour ce que tu m’apportes depuis 4 ans maintenant. Avoir croisé ton chemin a été une vraie chance que ce soit pour le côté pro mais surtout sur le côté perso. Ne reculez jamais devant une opportunité de découvrir le monde, ça change une vie. Alors merci la vie.
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Photo personnelle fournie par Marie.
